Le match Service-Industrie Les secteurs historiques continuent d’investir la France La cartographie sectorielle de l’attractivité française révèle cependant le rôle majeur joué par ses industries historiques. Si les deux premiers secteurs qui tirent l’attractivité du pays relèvent du tertiaire, les investissements industriels continuent à s’exprimer. Les spécialistes de la machinerie agricole (avec Le visage l’implantation de Claas notamment), les équipementiers généralistes (Siemens, Bosch) ou encore les industriel de la France équipementiers spécialisés dans l’aérospatial (Kuka Aerospace) ont ainsi fait le choix de la France en 2015. Le secteur français de la chimie continue d’attirer quant se transforme à lui de grands groupes mondiaux, aussi bien spécialisés dans le B2C (à l’instar d’Unilever qui étend son site de avec davantage fabrication) que dans le B2B avec des géants comme Dow Chemical, un des plus grands fabricants de plastiques de haute valeur au monde. Le secteur de l’agroalimentaire continue à peser, grâce à la confiance renouvelée de grands comptes ajoutée, mais aussi comme Cargill. De nouveaux profils d’investisseurs émergent, tel ce groupe pharmaceutique japonais qui développe en France la fabrication de produits diététiques. des activités plus D’autres secteurs à dominante industrielle racontent automatisées en revanche une autre histoire : celle de la diminution des capacités productives en France à la faveur de pays plus compétitifs. L’électronique est ainsi en perte de vitesse depuis 15 ans, son poids dans le total des implantations ayant été divisé par 3 entre 2001 et 2015 (de 9 % en 2001 à 3 % en 2015). L’automobile est également un secteur en recomposition, avec un poids dans les implantations internationales en déclin depuis 15 ans. Au-delà de l’aspect quantitatif, on observe une mutation intéressante dans la chaîne de valeur des emblèmes de l’histoire industrielle française : ils font de plus en plus la part belle aux fonctions à plus forte valeur ajoutée (recherche, test, design), mais aussi aux activités automatisées et peu consommatrices de main-d’œuvre (logistique ou « logistrielle », par exemple). À l’instar de Siemens, qui a choisi en 2015 d’ajouter à ses activités de fabrication, développement et maintenance, le siège mondial de métros automatiques clés en main de la gamme Val à Toulouse. 20 Baromètre de l'Attractivité de la France 2016

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