www.ey.com/attractiveness Évolution du nombre de projets En effet, ce flux de projets entrants s’accompagne d'investissements étrangers industriels d’un nombre de délocalisations et de suppressions en France (2011 - 2015) de sites qui reste élevé. L’Observatoire de l’Investissement (Trendeo) a comptabilisé 46 fermetures de sites industriels d’entreprises à capitaux étrangers en 2015. Au total, il dénombre 217 fermetures de sites de production en France en 2015, un chiffre en diminution par rapport à 2014 (256 fermetures). Pour l’avenir, les dirigeants interrogés affichent leur confiance et s’accrochent à cette France industrielle, avec près de la moitié d’entre eux (49 %) qui envisage d’y développer une activité de production : un score inégalé dans les autres pays couverts par le baromètre. Au-delà d’un attachement historique, ce résultat n’est pas sans lien avec la qualité de nos infrastructures logistiques (78 % des dirigeants la plébiscitent) et le haut niveau de qualification (72 %). Source Global Investment Monitor, EY, 2016 Parmi les investisseurs internationaux prêts à développer des activités dans chaque pays, part des investisseurs souhaitant implanter À l’inverse du Royaume-Uni, la France attire la majorité des projets industriels (2016) de ses investissements manufacturiers d’Europe, alors que le Royaume-Uni voit 57 % des implantations productives 49 % provenir d’Asie ou des États-Unis. Le Royaume-Uni 48 % tournerait-il déjà le dos à l’Europe ? S’ils sont plus nombreux, les projets industriels accueillis 30 % en France sont en revanche deux fois moins pourvoyeurs d’emplois que chez nos voisins britanniques. Malgré 20 % la création de nouvelles implantations par de grands 19 % industriels internationaux, comme Mecaplast ou Fuji 15 % Electric, les projets sont à 81 % des extensions d’unités existantes. Ils créent en moyenne 31 emplois, un chiffre en augmentation par rapport à 2014 (25 emplois). Le manque de flexibilité et le coût du travail ont raison des vrais « greenfields » industriels et poussent les investisseurs à la prudence. Ceux-ci s’inscrivent davantage France Belgique Portugal Royaume-Uni Allemagne Pays-Bas dans un mouvement de maintien et de restructuration Source Baromètre EY de l’attractivité dans 6 pays, 2016 de leur présence plutôt que dans un développement franc et massif de la production en France. Baromètre de l'Attractivité de la France 2016 23

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