Un secteur fragilisé par le déclin du marché de la vidéo Le marché de la vidéo physique enregistre en 2013 une nouvelle baisse de 6 par rapport à 201146. Ce résultat s’inscrit dans l’évolution récente de ce marché qui enregistre une baisse annuelle moyenne de 8 depuis 2004. L’effondrement de la deuxième source de revenus directs du secteur (après la billetterie) contribue également à fragiliser les revenus du cinéma français, d’autant plus que les revenus de la vidéo à la demande ne permettent pas de compenser cette perte. La VoD ne représente en effet que 18 du marché physique. Malgré une augmentation tendancielle (+9 par rapport à 2011), la vidéo à la demande a enregistré un premier recul en 2013, avec une baisse de 14,8 par rapport à 2012. L’arrivée en 2014 de nouveaux acteurs (NetÖix) et l’évolution de l’offre actuelle peuvent contribuer à un redémarrage de la croissance du marché en 2014 : augmentation de l’éventail de contenus de Canal Play, achat du catalogue intégral des productions de HBO par OCS. La résilience d’un secteur qui J†hYjlalagf\mÔfYf[]e]fl\]kÔdek\ËafalaYlan]^jYf…Yak]]f*()+ compte plus de 100 000 emplois na]fl\Ëmfeg\‡d]\]ÔfYf[]e]fl Mandats et apports étrangers original 22,5% Producteurs français 29% Le modèle de Õnancement de la production Éditeurs vidéo cinématographique française permet de soutenir France 1% la résistance économique d’une industrie qui Distributeurs représente plus de 100 000 emplois en France. France 1% Il garantit la diversité et la qualité de l’offre. Mandats SOFICA 3% groupés 9% La contribution conjointe du public et du privé CNC* 5,5% (via les chaînes de télévision, les Õnancements Aides régionales du CNC) permet la diversiÕcation des risques 2% Õnanciers, vitale pour une industrie de prototypes Coproductions marquée par une forte incertitude sur les retours et pré-achats TV 27% sur investissement. Source : CNC, 2014 46 CNC, bilan 2013 * Soutien automatique et aides sélectives Création sous tension 45
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