Le coeur de l’étude porte sur les revenus des marchés Õnaux Les comparaisons entre cette édition et le panorama paru (marchés de grande consommation et marchés d’entreprises) en octobre 2013 ont été réalisées pro forma, c’est-à-dire en des différentes Õlières culturelles et créatives. Ainsi, quatre reprenant intégralement et rétroactivement de nouveaux grandes sources de revenus et emplois sont analysées secteurs et indicateurs. Des analyses transversales sur : • Les revenus et emplois issus directement de marchés de des facteurs de croissance ou de crise, ainsi que quelques consommation (ou « BtoC ») ; illustrations de la diversité des activités culturelles et créatives en France, y ont également été ajoutées, telles que : • L es revenus et emplois visant des entreprises • Les tendances majeures du secteur (numérique, (ou « BtoB ») ; internationalisation, Õnancement, pratiques culturelles), • Les subventions qui lorsqu’elles existent constituent une mais aussi de chaque sous-secteur ; source directe de recettes et d’emplois ; • Des portraits de l’économie culturelle sur les territoires, • Les revenus et emplois dits « connexes », provenant au travers de focus territoriaux et d’ateliers de travail des matériels électroniques dédiés à la consommation avec des représentants de l’ensemble des ICC ; culturelle. • Une analyse de la diversité des métiers au sein des industries culturelles et de ce qui fait leur spéciÕcité. Estimation des revenus des distributeurs et diffuseurs  l’instar des études de Õlières classiques ou des études de contenus culturels et créatifs économiques, le Panorama présente deux niveaux d’impact des industries culturelles et créatives : les impacts « directs » et « connexes » : Marchés de Marchés de Subventions • Par impacts « directs », on entend toute la valeur biens et services biens et services et dépenses culturels B2C culturels B2B publiques économique et les emplois portés par les acteurs directement producteurs de biens et services culturels et Revenus connexes imputables à la consommation créatifs. Ces impacts sont appelés directs car ils relèvent de biens culturels de l’activité centrale des ICC, allant de la production (vente de tablettes, téléviseurs, smartphones, PC...) intellectuelle de l’œuvre à sa distribution, et sont souvent La déÕnition d’emploi choisie ici regroupe, selon les recensés comme tels par les Õlières ou organisations qui déÕnitions de l’INSEE et d’Audiens, les emplois permanents les représentent. • Les impacts « connexes » regroupent (CDD de droit commun et CDI), les interprètes et techniciens : du spectacle en CDD d’usage (incluant le statut d’intermittent Les effets indirects : les revenus des fournisseurs de du spectacle relevant des annexes 8 et 10 de l’Assurance biens et services pour le compte des producteurs chômage) ainsi que les créateurs. culturels et de création, ainsi que les emplois nécessaires Ces données sont présentées verticalement (par secteur), à la réalisation de ces prestations, comme la vente de dans la totalité de leur périmètre. Pour l’estimation totale des matériels et équipements, la sous-traitance ou la presse ICC, lorsque certaines activités pouvaient être comptabilisées spécialisée. dans plusieurs sous-secteurs, elles ont été dédoublées. Elles Les effets induits : les dépenses des personnes portent très majoritairement sur l’année 2013 et sont issues directement ou indirectement concernées par l’activité de plus de 300 sources, recueillies et analysées grâce à des sous-Õlières. Ce sont les impacts du tourisme l’appui des partenaires de France Créative, qui ont par ailleurs générés par les festivals et autres représentations qui réalisé une validation permanente de la méthode et des ont été pris en compte dans les effets connexes en résultats. particulier du spectacle vivant. Création sous tension 7
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