www.ey.com/fr/attractivite Point de vue EY Franck Sebag Associé, EY Responsable du marché des start-up en France L’enjeu n’est pas tant de convertir les start-up françaises en « licorne » ou « centaure », que de réussir à les faire grandir, les stabiliser et ainsi atteindre le stade d’ETI L’année 2016 aura été l’année phare de Cette vague se lit dans l’histoire des Les éléments explicatifs de cette poussée la France concernant l’investissement licornes, ces start-up qui dépassent des start-up et de leur performance ? dans les start-up, avec 2,2 milliards le milliard d’euros de valorisation : Une amélioration de l’image de la France de fonds levés, soit une progression deux entreprises françaises ont rejoint certes, mais aussi une croissance un des investissements de 146 % depuis Blablacar dans ce prestigieux classement peu plus soutenue et une politique e 2014. Le dynamisme de l’écosystème en 2016, amenant la France au 4 rang de soutien et de valorisation mieux de la French Tech peut être mesuré sur des pays européens – à nouveau loin pilotée. Surtout, la France dispose, ces investissements qui concernent derrière le Royaume-Uni, qui totalise dans les secteurs de pointe que sont le principalement le secteur du digital 18 licornes et dont la compétitivité en digital et les biotechnologies, d’équipes (services internet, technologie, logiciels). la matière ne semble pas entamée par scientifiques de premier ordre qui attirent Surtout, la France est au coude à coude le Brexit. Pour autant, l’enjeu à date les décideurs étrangers et boostent leurs avec l’Allemagne, les deux pays réalisant n’est pas tant de convertir les start-up investissements. Avec l’évolution actuelle chacun 20 % du total des montants levés françaises en « licorne » ou « centaure » des nouvelles générations, de plus en plus au sein de l’Union européenne. La France (plus de 100 millions d’euros de animées par un esprit entrepreneurial, la est parvenue à réduire son écart cette valorisation), que de réussir à les faire France dispose incontestablement d’un année. En passant de 10 % des montants grandir, les stabiliser et ainsi atteindre le vivier d’atouts pour s’affirmer comme l’un levés en 2014 à 20 % en 2016, elle stade d’entreprise de taille intermédiaire des tout premiers leaders du numérique affiche une progression spectaculaire. (ETI). et des secteurs d’avenir. Baromètre EY de l’attractivité de la France − Mai 2017 29

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