Méthodologie Les Öux de revenus se répartissent entre les revenus directs, Les emplois recensés par l’étude sont issus de l’INSEE et qui correspondent aux revenus des acteurs du cœur de de sources professionnelles (Audiens, SNE, CNV, SNEP…). la Õlière, et les revenus connexes, qui correspondent aux Ils sont exprimés en nombre de personnes, et non pas en revenus des acteurs hors cœur de la Õlière, tels que les nombre de contrats ou en équivalents temps pleins (ETP). distributeurs de matériel électronique. Ces emplois sont comptabilisés sur l’ensemble de la chaîne Les subventions sont incluses, car elles représentent une de valeur (création, production et distribution). part importante du modèle économique de certaines Comment traitons-nous les doublons ? activités culturelles et créatives. Pour certains secteurs dits non marchands, l’estimation de la valeur économique du En raison de recoupements, la somme des ventes et des bien ou du service culturel consommé n’est pas complète. emplois des secteurs est supérieure aux chiffres globaux. Dans certains secteurs, comme le spectacle vivant, le En effet, certaines activités, comme la musique live sont prix de vente d’un spectacle est bien inférieur au coût de comptabilisées dans deux secteurs : dans cet exemple, le production. AÕn de capter la valeur économique créée, les spectacle vivant et la musique. Lorsque les chiffres des subventions doivent être intégrées au calcul. secteurs sont sommés, ces activités ne sont comptabilisées qu’une seule fois. En revanche, certaines formes d’appui public, telles que l’éducation artistique, ne constituent pas une source de Lorsque certaines activités existent dans plusieurs secteurs, revenus pour des diffuseurs et des distributeurs de contenus tels que les concerts musicaux qui sont à l’intersection du culturels. À ce titre, elles ne sont pas comptabilisées. spectacle vivant et de la musique, EY fait le choix de les Néanmoins, pour chaque secteur, le rapport EY fournit comptabiliser dans chacune des estimations sectorielles. de manière ponctuelle les estimations du soutien public à Néanmoins, lorsque les chiffres sectoriels sont sommés, ces l’éducation artistique, lorsque les données sont disponibles. activités sont « dédoublonnées » et ne sont comptabilisées qu’une seule fois. De même, les Öux économiques liés au matériel de production ne sont pas inclus, aÕn d’éviter les doubles comptes au sein Quelles sont les principales sources ? d’un même secteur. Le matériel de production constitue en effet une dépense de consommation intermédiaire dans le AÕn de se fonder sur des données actualisées et Õables, les processus de production : il ne s’agit pas d’un marché Õnal, estimations des chiffres d’affaires et des emplois s’appuient mais d’un marché entrant, qui est déjà inclus dans sur les données 2013. l’estimation du marché total. En effet, c’est par les revenus Une large collecte de données a été rendue possible par du marché Õnal que les maillons de la chaîne de valeur et les le concours d’organismes professionnels et d’acteurs des consommations intermédiaires sont attribués. industries culturelles et créatives, comme Audiens, le Quelles sont les catégories d’emplois ? Syndicat national des jeux vidéo, le syndicat national des éditeurs, le Centre national des chansons de variétés et de On considère ici l’emploi au sens du Bureau international du jazz. L’étude s’est aussi appuyée sur des études de marché travail : « une personne est employée quand elle a travaillé comme GfK et XerÕ et sur les résultats d’institutions pendant une durée quelconque, ne serait-ce qu’une heure, nationales comme l’INSEE. Au total, ce sont plus de 300 au cours d’une période de temps de référence ». Cette sources qui ont été mobilisées, puis croisées, pour construire déÕnition permet d’inclure les CDD de droit commun, les ce baromètre. Chaque estimation a été discutée et validée CDI, les interprètes et techniciens du spectacle en CDD par des experts sectoriels et l’ensemble des chiffres Õnaux d’usage (dont le statut d’intermittent du spectacle relève des (sur les emplois et les chiffres d’affaires) ont été revus par annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage) et les créateurs. l’ensemble des partenaires France Créative. Contacts Marc Lhermitte Associé Ernst & Young Advisory +33 1 46 93 72 76 [email protected] Bruno Perrin Associé Ernst & Young & Associés, Responsible du secteur Technologies, Médias, Télécoms en France +33 1 46 93 65 43 [email protected] Louisa Melbouci Responsable Marketing Technologies, Médias, Télécoms en France +33 1 46 93 76 47 [email protected] Création sous tension 115
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